Appartenant à l'ethnie Fon, il naît à Cové. Ce sculpteur de masques « Gélédé » décrit, à travers ses emblèmes totémiques, un monde où tout est possible et, avant tout, où il est possible d'exorciser, à travers les rites vaudous, la peur et la douleur. Ces masques, à l'origine, n'étaient pas conçus pour être portés sue le visage, mais attachés au-dessus de la tête. Ils possèdent une patine, obtenue par l'emploi de la couleur comme par l'essence qui, au premier abord, leur donne une apparence de terre cuite.
Ils possèdent une patine, obtenue par l'emploi de la couleur comme par l'essence qui, au premier abord, leur donne une apparence de terre cuite.
Les masques Gélédé posèdent, dans leur structure raffinée, le pouvoir de transmettre des récits de cérémonies, et des fables épiques peuplées d'animaux, de mythes ancestraux, d'épisodes de la vie quotidienne. Ces oeuvres ont perdu leur fonction rituelle mais permettent, comme des icônes, la survie des histoires mythiques du royaume du Bénin.
Dans les années 80, les frères Dossou sont découverts par un collectionneur français qui les rend visibles sur la scène internationale de l’art contemporain. Ils ont peu à peu sculpté des scènes laïques de la vie quotidienne. Leurs masques sont issus de la tradition mais ont une lecture contemporaine. Ils sont ici sécularisés et n’ont aucune vertu originelle. Ce sont aujourd’hui des œuvres d’art africain contemporain à part entière.
Chez les Yoruba, les masques Guélédé sont construits sur le même principe : un visage (type masque casque) et une scène qui se développe sur le dessus du masque. Ils sont utilisés dans le cadre de mascarades dédiées aux femmes dans leur dimension maternelle.
Ces masques, à l’origine, n’étaient pas conçus pour être portés sur le visage, mais attachés au-dessus de la tête. Ils possèdent une patine qui, au premier abord, leur donne une apparence de terre cuite. Les masques Gélédé possèdent, dans leur structure raffinée, le pouvoir de transmettre des récits de cérémonies, et des fables épiques peuplées d’animaux, de mythes ancestraux, d’épisodes de la vie quotidienne. Ces œuvres ont perdu leur fonction rituelle mais permettent, comme des icônes, la survie des histoires mythiques du royaume du Bénin.

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